« L’Acrobate » est une des peintures exposées au musée Picasso à Paris. Dans « Les veilleurs », des gardiens de musée sont invités à partager leur regard sur les œuvres.
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Christophe était plutôt prédestiné à l’univers du son plutôt qu’à celui de l’image. Pourtant, c’est dans le silence de ses nuits de veille qu’il tisse un lien intime avec Picasso et son œuvre L’Acrobate : » J’écoutais beaucoup de musique post-punk, punk, j’étais vraiment dans le son quoi. Je voyais bien l’épaisseur d’un son, tout ça me parlait, les choses plus intérieures me parlaient davantage. La peinture m’a amené à faire le lien intérieur extérieur. » Cette alchimie, il l’a décrit comme un dialogue : « Les rencontres fortes, elles se nichent d’abord dans votre ventre, pas dans vos yeux. »
Série « Les veilleurs » – France 3 Paris Île-de-France
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© France 3 Paris Île-de-France
L’art, je le perçois comme un monde à part, comme une forme de monde parallèle avec des lignes qui se croisent. Des lignes qui croisent la vie.
Pour Christophe, L’Acrobate est une œuvre douce et apaisante, malgré la tension des formes : « On peut y voir aussi plein de choses, parce que je trouve qu’il y a une transposition du peintre dans la figure de l’acrobate, dans comment l’acrobate force le corps, comment Picasso lui-même doit forcer les formes, les traits, pour arriver à cette légèreté, pour atteindre quelque chose de plus naturel que nature quoi. » En écoutant Christophe, on comprend aussi que L’Acrobate incarne l’effort nécessaire pour atteindre la légèreté, l’enjeu étant de ne pas perdre l’équilibre.
« Les veilleurs » sont à retrouver sur france.tv/idf