Par
Léo Gautret
Publié le
15 avr. 2025 à 11h54
; mis à jour le 15 avr. 2025 à 11h55
En mars, le syndicat Eaux et Vilaine, en partenariat avec le Département, a organisé une demi-journée technique dédiée à la gestion du curage des fossés routiers sous l’angle de la qualité de l’eau.
Cet événement a réuni environ 40 participants : des élus et des agents communaux et intercommunaux du sous-bassin versant du Semnon amont et du Pays de la Roche aux Fées.
Échanges entre collectivités
Eaux & Vilaine, les communes, les EPCI et le Département ont partagé leurs connaissances et envisagé des solutions communes pour une gestion durable des fossés routiers.
Depuis plusieurs années, Eaux & Vilaine anime un programme d’actions global visant à améliorer la qualité des eaux et la biodiversité du bassin de la Vilaine.
Précisément sur le sous-bassin versant du Semnon, l’unité de gestion Vilaine Est d’Eaux & Vilaine travaille en complément de ces actions, avec les collectivités compétentes, dans l’entretien des fossés routiers.
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Un curage des fossés routiers a été proposé par Eaux & Vilaine. ©Eaux & VilaineLe curage peut altérer l’autoépuration
Les fossés routiers, avec une densité 4,6 fois supérieure à celle des cours d’eau, jouent un rôle primordial dans le cheminement de l’eau au sein d’un bassin-versant.
Ils interceptent jusqu’à 70 % des eaux ruisselées, transportant des polluants issus de l’érosion des sols agricoles et des chaussées, tels que les pesticides, hydrocarbures et phosphores.
Or, les opérations de curage de ces fossés, nécessaires à l’entretien des routes, peuvent altérer leurs capacités d’autoépuration.
Une modification de la gestion de curage
Afin de remédier à cette situation, Eaux & Vilaine a présenté et échangé sur les nouvelles modalités de gestion du curage mises en place, notamment par le Département, auprès des autres gestionnaires de voiries.
Il est ainsi recommandé de réaliser les opérations de curage entre août et septembre afin de permettre la revégétalisation des fossés avant les pluies hivernales, tout en limitant l’impact sur la faune et la flore en place.
Il est également conseillé de limiter le curage sur les tronçons à fortes pentes ou à proximité des cours d’eau, où l’impact environnemental peut être plus important.
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