Une séance de câlinothérapie entre la France et l’Allemagne. Ce mercredi 23 juillet, Emmanuel Macron se rend dans une villa de la banlieue berlinoise. Une soirée où le président doit, après une promenade et un concert de jazz, dîner avec le chancelier allemand Friedrich Merz.

L’objectif de la rencontre : résoudre un certain nombre de désaccords de longue date entre les deux pays, notamment en matière de défense. Les deux hommes devraient aborder l’épineuse question du Système de combat aérien du futur (SCAF), l’avion de chasse de nouvelle génération européen, un projet colossal, estimé à 100 milliards d’euros et prévu pour 2040 qui doit remplacer les Rafale français et les Eurofighter allemands.

Le nœud du problème

Ce projet très ambitieux mené par la France, l’Allemagne et l’Espagne – qui doit notamment permettre de réduire la dépendance européenne aux matériels américains – est menacé par une bataille entre industriels, notamment au sujet de la gouvernance du projet.

En effet, le SCAF ne se limite pas à un simple chasseur de combat puisqu’il intégrera des drones et des systèmes connectés. Dans la répartition actuelle, le français Dassault Aviation a été désigné maître d’œuvre pour la conception et la construction du chasseur.

Airbus prend la tête du développement des drones et des systèmes logiciels, tandis que l’espagnol Indra se charge des capteurs. Ce schéma avait été validé par les trois gouvernements au lancement du programme. Mais Dassault estime que ce leader…

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