Le feuilleton du nettoyage du métro marseillais se poursuit. Plus d’un mois après avoir résilié son contrat avec l’ancien prestataire de nettoyage pour la seconde fois en moins d’un an, la RTM va se tourner vers la préfecture pour assurer la propreté de ses rames et de ses stations.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de 20 Minutes, la régie des transports marseillais a demandé au préfet un nouvel arrêté de réquisition pour « assurer les prestations essentielles », à savoir « le nettoyage quotidien de chaque station et de chaque rame ». Le précédent arrêté, terminé le 19 juillet dernier, ne permettait pas des prestations suffisantes, précise le texte.
Le grand nettoyage a commencé mardi soir, notamment à la gare Saint Charles selon les clichés transmis par la régie de transports. « Après quelques semaines difficiles, la situation s’améliore progressivement dans le métro », se réjouit la RTM, qui en appelle au « civisme » des Marseillais contre des dégradations volontaires.
L’ARS saisi
La situation a cependant « trop duré » pour le collectif Comité des usagers des transports marseillais. L’association a annoncé mercredi matin avoir sollicité les services de l’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur pour « diligenter une inspection d’hygiène et santé publique dans les stations de métro », accusant la RTM et la métropole Aix-Marseille de ne pas remplir leurs obligations en matière de salubrité.
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Mi-juin, la RTM avait annoncé avoir résilié son marché de nettoyage des métros et stations avec le prestataire Atalian, à la suite du droit de retrait des agents du métro, constant la saleté ambiante et le manque de nettoyage dans les rames et stations. En septembre 2024, Laser propreté, avait également été mis à la porte pour la « mauvaise exécution » des prestations demandées.
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La régie des transports marseillais a déposé plainte « contre X pour escroquerie, faux et usage de faux, et escroquerie ou tentative d’escroquerie au jugement ». Un nouvel appel d’offres a été lancé.