Marquez dit et redit qu’il est obsédé par une nouvelle blessure, qui sonnerait évidemment le glas de son retour (pour lequel il a tant souffert) et probablement la fin de sa carrière. L’enjeu est là « ragazzi » comme on dit chez les ritals. (L’équivalent de « les mecs »…) Que Marc ait gagné quasiment la totalité des sprints… mais pas la totalité des GP, loin de là, est une chose. Mais tant qu’il lui manquera un point pour sécuriser le titre, le destin pourra le renvoyer en enfer. Quand je regarde les GP, ça dure depuis mille ans, j’ai deux petits diables qui se contredisent d’ailleurs, l’un qui a une peur bleue de l’accident grave, l’autre qui hurle « Soude ! » à chaque fois que je vois passer un héros. Ou quand je les suis à la TV. C’est terrifiant ce méli-mélo de trouille et d’excitation. Bien sûr qu’au guidon les pilotes ne sont pas obsédés par ça mais ils roulent à 250, 300, 350 km/h, des vitesses où l’on ne peut jamais avoir le temps de se traiter de c… quand on y va… Alors il y a deux trucs. Les records, j’en parle volontiers parce que ça c’est dans le marbre. Et l’avance au général qui n’est jamais qu’une info pouvant devenir un enfer, un « highway to hell ! ». Alors baste. Si on veut un chiffre c’est 222... C’est le nombre de points d’avance que MMarquez devra avoir sur son second au soir de Misano, il faudrait même en ajouter un pour être sûr mais 222 je trouve ça plus symbolique. Six GP à 37 points le bout. A condition que tout se passe bien, qu’il n’y ait pas une épreuve annulée pour grosse pluie par exemple… Donc même les chiffres les plus costauds sont susceptibles de … Rien n’est écrit « ragazzi » le fameux « Nothing is written » de Lawrence d’Arabie. Allô le 222 ? Si ça ne vous rappelle rien, tant pis, contrairement à la vieillesse, la jeunesse n’est jamais un naufrage…