Actuel pilote Williams, Carlos Sainz a reconnu ne pas avoir compris les raisons derrière le refus de Red Bull de ne pas l’aligner aux côtés de Max Verstappen en vue de 2025.
L’Espagnol a rapidement su, l’an passé, que sa carrière chez Ferrari allait s’arrêter puisque la Scuderia a annoncé dès février la future arrivée de Lewis Hamilton. Rare pilote de pointe sur le marché, il n’a pourtant pas été retenu par Red Bull quand il s’est agi d’envisager le remplacement de plus en plus inéluctable de Sergio Pérez.
L’association entre l’écurie et Sainz paraissait d’autant plus naturelle qu’il a été un membre de la filière Red Bull, faisant même en 2015 ses débuts en Formule 1 avec Toro Rosso (ancienne identité de Racing Bulls), la seconde écurie détenue par la marque de boissons énergisantes, en parallèle de Verstappen. En 2017, se voyant dans une impasse, il a quitté le cocon en cours de saison pour aller chez Renault, avant de connaître ses premiers podiums chez McLaren (2019-2020) et ses premières victoires chez Ferrari (2021-2024).
Quant à la question de savoir pourquoi Red Bull n’a pas voulu envisager d’associer Sainz à Verstappen en 2025, et notamment si une éventuelle mésentente pouvait être à l’origine de cette décision, l’Espagnol a déclaré pour le podcast High Performance : « La seule chose que je puisse dire c’est que je m’entends vraiment bien avec Max. »
Carlos Sainz et Max Verstappen ont déjà fait équipe en F1 chez Toro Rosso, en 2015 et début 2016.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
« C’est ce que les gens ne voient pas de l’extérieur. Par exemple, nous étions rivaux lors de notre première année en Formule 1 chez Toro Rosso, mais c’était une rivalité relativement saine entre lui et moi, dans notre façon d’aborder la compétition. Et aujourd’hui, nous nous entendons très bien. Donc, si c’est la raison pour laquelle ils ne veulent pas de moi aux côtés de Max, je ne comprends pas, car je pense que nous formerions un duo très solide en Formule 1. »
Je pense que tout le monde a beaucoup de difficultés à être l’équipier de Max. Tout ce que je peux dire, c’est que lorsque j’étais aux côtés de Max, je n’ai pas connu de telles difficultés.
Après de longs mois d’attente, Sainz a finalement trouvé refuge du côté de Williams, pendant que Red Bull faisait confiance à Liam Lawson pour remplacer Pérez. Le Néo-Zélandais a toutefois été rétrogradé chez Racing Bulls au bout de deux Grands Prix en 2025, avant que Yuki Tsunoda – qui avait été snobé en fin d’année dernière malgré ses quatre saisons d’expérience – ne prenne le relais, sans que les résultats ne soient spectaculairement meilleurs.
Sainz estime qu’il aurait été un pari plus sûr pour Red Bull et qu’il a déjà prouvé par le passé pouvoir tenir tête au Néerlandais. « Je pense que tout le monde a beaucoup de difficultés à être l’équipier de Max. Tout ce que je peux dire, c’est que lorsque j’étais aux côtés de Max, je n’ai pas connu de telles difficultés. »
« J’ai évidemment été très surpris par sa rapidité, par son incroyable talent. On se souviendra de lui comme de l’un des meilleurs pilotes de l’histoire, s’il ne l’est pas déjà. Mais cette première année passée ensemble m’a donné la confiance nécessaire pour savoir que je pouvais rivaliser avec n’importe qui. »
« J’ai été l’équipier de Charles [Leclerc, chez Ferrari], de Lando [Norris, chez McLaren], de Nico Hülkenberg [chez Renault], des gars très rapides et probablement les meilleurs dans la discipline. Aujourd’hui, Alex [Albon, son équipier chez Williams] est également incroyablement rapide, et cela me donne envie de continuer à me mesurer aux meilleurs. Je sais que je peux y arriver, et je sais que j’ai déjà réussi par le passé. »
Avec Owen Bellwood
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