Afin de réduire les recettes énergétiques de la Russie, les nouvelles mesures prises par l’Union européenne (UE) comprennent notamment :

  • l’abaissement du plafond du prix du pétrole russe autorisé à l’exportation à 47,6 dollars le baril et un mécanisme permettant l’ajustement de ce plafond pour qu’il reste inférieur au prix du marché ;
  • l’interdiction totale de transactions sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, y compris pour la fourniture de biens ou de services, ce qui empêche l’achèvement, l’entretien, l’exploitation et toute utilisation future de ces gazoducs ;
  • l’interdiction d’accès au port pour 105 navires supplémentaires de la « flotte fantôme » russe (pétroliers souvent vétustes sous pavillon de complaisance), portant le nombre total de navires inscrits sur la liste noire à 444 ;
  • l’interdiction d’importation des produits pétroliers raffinés fabriqués à partir de pétrole brut russe et provenant de tout pays tiers (à l’exception du Canada, de la Norvège, de la Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis), ce qui empêche le pétrole brut russe d’arriver sur le marché de l’UE par une voie détournée.