En France, environ 900 000 personnes sont atteintes par la maladie d’Alzheimer, assure l’Institut Pasteur. Cette maladie neurodégénérative affecte principalement la mémoire. Pour le moment, il n’existe pas de traitement permettant d’en guérir mais un dépistage précoce permet de mettre en place une prise en charge rapide adaptée. Si tous les mécanismes d’apparition de la maladie ne sont pas encore connus, il est recommandé d’adopter une bonne hygiène de vie pour réduire le risque.
« Des études montrent qu’on peut réduire le risque de déclin cognitif et de démence en ayant une activité physique, en ne fumant pas, en évitant l’usage nocif de l’alcool, en contrôlant son poids, en consommant des aliments sains et en maintenant une tension artérielle, une glycémie et un taux de cholestérol adéquats. Les autres facteurs de risque comprennent la dépression, l’isolement social, le faible niveau de scolarité, l’inactivité cognitive et la pollution de l’air », assure l’Organisation mondiale de la Santé.
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Pour prendre soin de soi et de sa santé, tout commence souvent dans l’assiette. En juillet 2024, une étude publiée dans The Journal of Nutrition s’est intéressée à l’intérêt d’un aliment bon marché et prisé du grand public : l’œuf. Les auteurs de cette étude assurent que manger un oeuf par semaine est associé à une réduction de 47 % du risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer par rapport à ceux qui mangeaient un oeuf par mois ou moins. Précision importante, certains auteurs de cette étude ont reçu un financement de la part de l’Egg Nutrition Centre aux États-Unis.
L’intérêt de la choline alimentaire
« Dans cette étude de cohorte prospective portant sur des personnes âgées vivant en communauté et non institutionnalisées aux États-Unis, nous avons constaté que la consommation d’au moins 1 œuf par semaine était associée à une réduction de 47,0 % du risque de démence d’Alzheimer », écrivent les auteurs de l’étude.
Cette recherche a été réalisée auprès de 1 024 personnes d’âge moyen de 81,4 ans, un suivi a été réalisé pendant près de sept ans. Pendant cette période, un peu plus d’un quart du panel a développé la maladie d’Alzheimer.
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Les auteurs de l’étude rapportent que leurs « résultats suggèrent qu’une consommation plus fréquente d’œufs est associée à un risque moindre de démence d’Alzheimer, et cette association est en partie impactée par l’effet de la choline alimentaire sur la démence d’Alzheimer ». La choline alimentaire est un nutriment nécessaire pour le fonctionnement du cerveau et le foie. Elle est particulièrement présente dans le jaune d’œuf, le foie de boeuf, le poulet, certains poissons, les légumineuses, les crucifères, etc.