Ses affiches sont devenues les symboles du Paris effervescent de la Belle Époque ! Portée par une grande liberté accordée à la presse mais aussi à l’affichage et au commerce, ce médium connaît son âge d’or, saturant de couleurs les rues de Paris. Si Henri de Toulouse-Lautrec (1864–1901) n’en est pas le maître le plus prolifique – il n’en a produit que 31 contre un millier pour Jules Chéret –, il est celui qui en a fait un art d’une modernité absolu, un terrain d’expérimentation et d’innovation stylistique inédit.
C’est aussi grâce à l’affiche que l’Albigeois devient un artiste célèbre ! Sa silhouette de Jane Avril au Divan japonais comme sa figure impériale d’Aristide Bruant, chapeauté et drapé de rouge, restent à jamais gravées dans l’imaginaire collectif tant l’artiste fait preuve d’inventivité. Expression, mouvement, synthétisme, composition, palette réduite… Toulouse-Lautrec parvient à une maîtrise totale de ce moyen d’expression tout en saisissant bien ses enjeux commerciaux.
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