Ce lundi 14 avril 2025, Yann Barthès recevait Laura
Felpin, Hakim Jemili et Mourad Winter à l’affiche de L’amour,
c’est surcôté. L’occasion pour l’animateur et ses chroniqueurs
de parler des enjeux de ce long-métrage, comme l’a fait
Maïa Mazaurette.
“Nous le public on a envie de voir des grandes belles
histoires d’amour au cinéma et en même temps quand on regarde
certains classiques c’est un tout petit peu dépassé et c’est ça que
j’ai trouvé vraiment génial avec votre texte, c’est que ça
réenchante cette période un petit peu bizarre dans laquelle on est,
c’est-à-dire, que les femmes, elles ont beaucoup bougé
après le mouvement MeToo dans le rapport avec
l’amour les hommes”, commence par décrire la chroniqueuse.
Maïa Mazaurette très franche sur le rôle d’un invité de
Quotidien
Elle évoque les rapports entre les hommes et les femmes,
totalement déconstruits dans ce film : “À travers cette
histoire entre deux personnages vraiment emblématiques de notre
époque. Il y a donc Madeleine, qui est jouée par vous, Laura
Felpin. Dès qu’on la voit, là, on comprend tout de suite qu’on est
en 2025. Madeleine est sexy (…) mais elle sait se battre comme
Luke Skywalker. (…). Et dans un univers de comédie romantique,
ça détonne parce qu’on est habitué aux filles un peu
fragiles”, constate-t-elle.
Mais voilà que Maïa Mazaurette n’y va pas de main morte avec
l’acteur. “Sauf que là, le fragile, c’est
Anis, joué par vous, Hakim Jemili”,
lance-t-elle.
Un long-métrage qui déconstruit les
hommes et les femmes
Une remarque qui fait alors sourire
Laura Felpin, qui s’est confiée sur son cancer. Maïa Mazaurette
continue : “C’est un homme en pleine transition, qui prétend
vouloir du sexe, mais il a besoin d’amour. Il plaisante, mais il
traverse des drames. Il veut être un bonhomme,
mais il a peur de ne pas y arriver », décrypte
l’experte.
Ainsi, ce long-métrage permet d’échanger les rôles entre les
hommes et les femmes : « Surtout, surtout, face au regard de sa
bande de potes”, commente-t-elle, en même temps que des images
du film sont diffusées. Toujours très cash,
la chroniqueuse de Yann Barthès n’hésite pas à y aller franco,
notamment lorsqu’il s’agit des relations entre les hommes et les
femmes.