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Publié le 23/07/2025 21:04

Mis à jour le 23/07/2025 21:05

Temps de lecture : 2min – vidéo : 2min

États-Unis : Donald Trump empêtré dans l'affaire Epstein

États-Unis : Donald Trump empêtré dans l’affaire Epstein
(France 2)

2min

Outre-Atlantique, l’affaire Epstein ébranle Donald Trump. Interrogé sur ses relations privilégiées avec l’homme d’affaires mort en 2019, le président des États-Unis a préféré s’en prendre à Barack Obama.

Jeffrey Epstein, le fantôme dont Donald Trump n’arrive pas à se débarrasser. Nouvel épisode de ce feuilleton de l’été aux États-Unis après la diffusion par CNN de photos exclusives. Tout d’abord, un cliché qui montre, pour la première fois, qu’Epstein était invité au mariage de Donald Trump avec sa seconde épouse Marla Marles. C’était en 1993, avant, donc, les premières allégations de trafic de mineurs. Six ans plus tard, une vidéo montre Trump et l’homme d’affaires complices, main sur l’épaule, lors d’un défilé de la marque de lingerie Victoria’s Secret. Interrogé sur ces documents, voici ce que le président a répondu à Andrew Kaczynski, le journaliste de CNN, qui raconte : « Il a marqué une pause, il a dit : ‘Vous plaisantez ?’, et a traité CNN de fake news. Et il m’a raccroché au nez. »

Donald Trump est furieux de voir les médias qu’il déteste se pencher sur sa relation avec le sulfureux Epstein. Pris à son propre piège depuis que son gouvernement a dit ne pas avoir de preuves d’une liste secrète de clients d’Epstein, mort en prison en 2019. Trump avait affirmé le contraire pendant sa campagne, assurant que l’État protégeait des personnalités. « Que cache-t-il ? », se demandent des manifestants. Sa base aussi crie à la trahison.

Alors, Donald Trump tente d’allumer des contrefeux. Comme mardi 22 juillet, où, interrogé sur le scandale, il s’en est pris à Barack Obama, qu’il accuse d’avoir tenté de truquer l’élection en 2016 : « C’est une chasse aux sorcières. Vous devriez plutôt parler du président Obama. Il est coupable. »

« Une manœuvre de diversion ridicule », répond Obama, pour une fois sorti de sa réserve habituelle. « Preuve de la fébrilité des Républicains, le président de la chambre des représentants vient d’envoyer les députés en vacances un peu plus tôt que prévu pour éviter tout vote embarrassant contre Donald Trump », souligne Stéphanie Perez, envoyée spéciale aux États-Unis.