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Berlin a haussé le ton. La commissaire européenne à l’Elargissement, Marta Kos, également. Et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a demandé des explications à Volodymyr Zelensky et exprimé sa «vive préoccupation». La promulgation, mardi, par le président ukrainien, de la loi supprimant l’indépendance des agences anticorruption ne provoque pas uniquement de vives révoltes en Ukraine. Elle surprend aussi les responsables européens. Et les déçoit. Car une lutte efficace contre la corruption fait partie des exigences fixées par Bruxelles à Kiev pour assurer son chemin vers l’adhésion à l’UE. Quel dangereux calcul a voulu faire Volodymyr Zelensky, pourtant impatient de rejoindre les rangs de l’Union?

«Limiter l’indépendance des agences anticorruption entrave l’Ukraine sur la voie de l’UE», a clairement dénoncé, sur X, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul. Marta Kos parle de son côté d’un «sérieux recul» et s’est dit, mardi déjà, «profondément préoccupée par le vote à la Rada [le parlement ukrainien, ndlr], ajoutant que le «respect de l’Etat de droit reste au cœur des négociations d’adhésion».