Par Steve Tenré

Le 23 juillet 2025 à 23h36

Léa Salamé, le 8 juillet.
DIMITAR DILKOFF / AFP

La présentatrice star de France Télévisions a évoqué son enfance «accidentée», ses parents, son couple avec Raphaël Glucksmann dans une interview fleuve ce mercredi.

Léa Salamé, nouvelle égérie du service public, s’est laissée aller ce mercredi 23 juillet à de nombreuses confidences auprès de nos confrères de Paris Match, abordant, évidemment, sa prochaine épreuve professionnelle: la présentation du journal télévisé de 20 heures de France 2. «Je n’y avais jamais rêvé car une partie de moi se disait que seule une vraie Française pourrait le présenter. Je suis une Arabe catholique, en couple avec un Juif. Je ne suis pas une blonde aux yeux clairs donc je me le suis sans doute interdit à moi-même», a confié la présentatrice, admettant avoir demandé à son prédécesseur, David Pujadas, mille et un conseil. «Tu vas devoir te limer les ongles, tout en restant toi-même», lui aurait-il soufflé.

Elle n’a d’autant plus jamais cru en sa sélection à la tête du JT qu’elle a souvent eu «des complexes physiques, car on était dans le monde de Ken et Barbie et je n’étais pas Barbie ». Et d’évoquer son enfance, «accidentée». «J’ai eu un sentiment de revanche, avec un grand besoin de reconnaissance. J’ai connu des moments où je me disais: je leur montrerai et ils verront.» En cause, notamment, une famille qui connaît des hauts et des bas: «Mes parents sont aujourd’hui heureux ensemble, mais ils ont eu des moments d’éloignement. Ils m’ont montré qu’un couple passe par différentes phases et que l’amour peut revenir», poursuit-elle.


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Léa Salamé prendra les rênes du JT à la rentrée prochaine, possiblement dès le 25 août. Et a formulé un vœu : «Dans un pays fracturé, j’aimerais rassembler. Je ne veux pas casser les codes ou rajeunir le contenu : je veux de l’humain.» Avant d’ajouter : «J’aimerais rester moi-même : être chaleureuse».