Arthur Montagne
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Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d’un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités
Interrogé sur sa carrière, Antoine Dupont a notamment répondu à une question au sujet de son capitanat avec le Stade Toulousain mais également le XV de France. Un statut qui ne colle pas totalement avec sa nature discrète et réservée au point qu’il confirme que lorsque Fabien Galthié lui a parlé du brassard des Bleus, il s’est senti un peu mal à l’aise dans un premier temps.
Référence du rugby mondial, Antoine Dupont s’est imposé comme le leader du Stade Toulousain et du XV de France, deux équipes dont il est le capitaine. Un statut que personne ne conteste aujourd’hui, mais qui ne correspond pourtant pas au caractère du demi-de-mêlée, plutôt discret et introverti. D’ailleurs, Antoine Dupont reconnaît qu’il a été mal à l’aise lorsque Fabien Galthié lui a confié le brassard de capitaine des Bleus.
Dupont et le capitanat, des débuts compliqués
« On ne m’a trop laissé le choix ! Ce n’est pas un rôle dans lequel je me sentais à l’aise, j’avais juste envie d’aller sur le terrain et de jouer au rugby, le ballon sous le bras. Les numéros 9 restent des capitaines dans l’âme, c’était un côté de mon jeu que je n’avais pas beaucoup développé, et encore une fois qui ne m’intéressait pas alors que ce n’était pas une bonne chose car il fallait que je l’ai. Le coach m’a poussé à ce rôle-là parce qu’il savait que ça allait me faire évoluer aussi en tant que joueur », lâche-t-il au micro du podcast de France Inter Sous le soleil de Platon, avant de poursuivre.
«Ce n’est pas un rôle dans lequel je me sentais à l’aise»
« Ça ne se refuse pas ? Ça peut. J’ai eu la discussion avec Fabien Galthié où lui m’avait dit qu’il l’avait refusé dans un premier temps quand il était joueur pour finalement l’accepter un peu de force plus tard. Ça peut se refuser même si c’est difficile. Ça reste quand même un honneur. C’est dur à refuser, mais je l’ai accepté car je me sentais prêt », ajoute Antoine Dupont.