L’entreprise Ascométal.
Crédit : Facebook Gaël Perdriau.
Il y a tout juste un an, le groupe Novasco, anciennement Ascometal, en difficulté, était repris par Greybull Capital. De quoi envisager l’avenir plus sereinement. Mais un an plus tard, il n’en est rien, selon l’intersyndical CGT / CFDT 42. « Le nouvel actionnaire n’a pas tenu ses promesses : il n’a injecté que 1.5 million d’euros sur les 90 promis. L’État, lui, via des prêts FDES a bien versé les 85 millions sur lesquels il s’était engagé ».
La période de conciliation se termine ce vendredi, afin de trouver un repreneur ou un nouveau partenaire, mais les syndicats sont inquiets, « l’avenir semble très incertain et un redressement, voire une liquidation judiciaire plane fortement sur les têtes des salariés ».
Novasco est une entreprise qui fournit essentiellement le marché de l’automobile et du roulement. « Avec une aciérie électrique donc décarbonée, ce qui est quand même dans l’air du temps comparé aux aciéries traditionnelles (…) Le site du Marais à Saint-Etienne est un site indispensable dans l’aval de la sidérurgie pour apporter une plus-value importante des aciers Novasco », défend l’intersyndicale.