« Des boutons d’alerte pourraient être installés dans les grosses copropriétés niçoises », a annoncé Anthony Borré, premier adjoint au maire délégué à la Sécurité, lors d’une réunion, mardi 22 juillet, avec les présidents de conseils syndicaux niçois. « La Ville en compte déjà 2.000, installés chez des commerçants, dans des écoles, etc. Lorsqu’ils sont actionnés, cela permet d’entrer en contact avec la police municipale qui peut entendre ce qu’il se passe sur place et la caméra la plus proche est visionnée en temps réel. Nous avons décidé de proposer de doter des copropriétés de ce dispositif, si elles le souhaitent et donc d’abord passer des conventions avec elles. » L’élu n’a pas donné davantage de détails, le projet étant encore en cours.

Le but de ce rendez-vous – « le premier mais il y en aura d’autres », promet Anthony Borré – était de « renforcer le dialogue ». Car face aux Niçois représentant leurs copropriétés, il y avait les élus des territoires. Une heure trente de discussion était prévue, il y en a eu quasiment une de plus et ç’aurait pu durer encore, tant l’assemblée avait de choses à dire. Beaucoup de règles et principes ont été rappelés.

Beaucoup de problèmes d’incivilités


Les présidents des conseils syndicaux de la Ville ont été conviés à échanger avec les élus. Photo Ax. T..

Le sujet de la sécurité a donc été largement évoqué. L’adjoint au maire a ainsi souligné que Nice s’est dotée de « 5.000 caméras reliées au centre de supervision urbain. Les images sont exploitées sur demande du procureur – cela arrive près de 2000 fois par an soit plusieurs fois par jour. »

Plusieurs personnes se sont émues de « la dangerosité des trottinettes électriques ». Une habitante de l’avenue de la République a ainsi confié que « ses enfants avaient été percutés par des individus qui ont ensuite pris la fuite, et ce, plusieurs fois ». Anthony Borré a assuré que « deux opérations de contrôles sont réalisées par semaine avec saisie des engins car la plupart du temps, ils ne sont pas assurés. Les trottinettes, c’est un fléau. C’est la raison pour laquelle la Ville a toujours refusé à des opérateurs d’en proposer en libre-service et que nous militons pour l’obligation d’immatriculation. »

Les échanges ont aussi beaucoup tourné autour de la problématique de la propreté. Les situations sur le boulevard Franck-Pilatte, les places Garibaldi, Masséna mais aussi les escaliers près de l’avenue du Petit-Fabron ont été évoquées. L’adjoint en charge de la question, Pierre-Paul Léonelli, a martelé son message: « Lorsque vous constatez des dépôts sauvages d’ordures, des détritus éparpillés, des endroits souillés, des dégradations, n’hésitez pas à contacter la Frap (Force rapide d’action propreté) au 0800.06.06.40. Elle intervient gratuitement dans les deux heures. »

La grande majorité des plaintes des présidents des conseils syndicaux sont liées aux incivilités. Mais il a aussi été question de salubrité avec la prolifération de rats, en particulier dans le quartier Vauban Saint-Roch.