Il n’y a qu’à observer le nombre de camions de déménagement stationnés dans les rues de Lyon pour constater à quel point les flux entre nouveaux arrivants et partants sont intenses.

Lyon est une ville dynamique, c’est ce que vient confirmer une étude menée par Nextories, expert du marché et courtier en déménagement, qui analyse les phénomènes de mobilité résidentielle. Elle juge néanmoins que la métropole lyonnaise « traverse une évolution contrastée de ses flux migratoires entre 2022 et 2024 ».

Les projets d’emménagements en baisse de 7 %

Ville attractive oui, mais un peu moins qu’avant. La part des projets d’emménagement à Lyon dans le total national a diminué de 7,87 %, passant de 4,12 % en 2022 à 3,80 % en 2024. Parallèlement, la part des projets de déménagement depuis Lyon dans le total national est passée de 4,75 % à 4,21 %, soit une baisse de -11 %. Des chiffres qui n’empêchent pas le solde de déménagements de rester positif dans la métropole de Lyon, « preuve d’une attractivité toujours présente », selon l’étude.

Près d’un Lyonnais sur deux part pour rester dans le Rhône

Des mouvements, il y en a mais ils ne sont pas forcément de longue distance. La majorité des flux se font à l’intérieur du département. C’est ce qu’on apprend en regardant les origines et destinations des mouvements.

Où vont les Lyonnais qui partent ? Ils restent dans le département du Rhône pour près de la moitié d’entre eux (49,48 % en 2024), « indiquant une mobilité interne significative au sein de la région lyonnaise et de sa banlieue ».

Les départements limitrophes comme l’Isère, l’Ain ou la Loire accueillent aussi une part non négligeable de projets de déménagement en provenance de Lyon, même si cette part a légèrement diminué ces dernières années. Paris, la région parisienne (92, 93, 94) ainsi que les Bouches-du-Rhône représentent d’autres destinations importantes.

Près de 6 % des nouveaux arrivants sont des Parisiens

Quant à ceux qui arrivent, ils sont là aussi en grande majorité originaires du département du Rhône (à 54,82 %). Les Parisiens (5,93 %) et les habitants des Hauts-de-Seine (2,31 %) complètent le podium des nouveaux arrivants à Lyon, devant l’Isère (2,27 %) et la Seine-Saint-Denis (1,54 %).