TourMaG – Quelles sont vos relations avec les professionnels, notamment les voyagistes et les agences de voyage ? Est-ce qu’ils vous soutiennent dans ce développement ?

Pascal de Izaguirre : Alors, ils nous soutiennent, au sens de nous accompagner, bien sûr ! Nous avons de très bonnes relations. Il ne faut pas oublier que j’étais président de TUI France dans une autre vie.

C’est un milieu que je connais bien. Quand on est une petite compagnie comme Corsair, on ne peut pas se permettre de choisir ses réseaux ou ses canaux de distribution.

Nous voulons croître, nous voulons nous développer, et nous avons besoin de tout le monde. Les équipes commerciales de Corsair bénéficient d’une image plutôt positive, perçues comme à l’écoute, réactives, agiles, et soucieuses de répondre aux besoins.

Nous nous efforçons de nous adapter aux attentes de nos partenaires, plutôt que l’inverse.

TourMaG – Comment se profile l’année 2025, et quelles sont les tendances pour l’été ?

Pascal de Izaguirre : L’année 2025 s’annonce plutôt bien.

Nous avons un bon démarrage. Nous avons la chance d’être positionnés sur un réseau relativement épargné par les soubresauts géopolitiques mondiaux.

Nous sommes présents sur des destinations qui apparaissent, au contraire, comme des valeurs refuge, et sur lesquelles nous pouvons bénéficier d’un effet de report potentiellement positif.

Les Outre-mer sont des lignes où le trafic reste résilient. Les lignes africaines fonctionnent bien. L’île Maurice a enregistré une très bonne saison hivernale.

Et nous poursuivons sur cette lancée cet été, puisque nous maintenons, pour la première fois, un vol direct pendant la saison estivale. Les engagements de vente pour l’été 2025 sont encourageants.

En tout cas, nous anticipons une amélioration notable par rapport à l’été 2024, qui n’avait pas été très bon et avait été marqué par l’effet JO et l’impact de la dissolution de l’Assemblée nationale.

Comme je vous l’indiquait plus haut, nous constatons aussi une forte amélioration du coefficient de remplissage, avec une hausse de plus de 3 points sur les premiers mois de l’exercice, qui a démarré le 1er octobre.