Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
24 juil. 2025 à 10h27
Ses voisins et ses amis la surnomment « mamie courage », d’abord parce qu’elle a mis en fuite trois cambrioleurs en un mois et ensuite parce qu’elle traverse une épreuve difficile en raison d’un cancer : une septuagénaire qui réside aux Hauts de Massane, dans le quartier de la Mosson, à Montpellier, a été cambriolée trois fois en un mois et les intrus qui opéraient à visage découvert sont repartis bredouilles.
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Cette retraitée réside dans un pavillon sur l’avenue Guilhem de Poitiers, entre l’avenue de l’Europe et le lac des Garrigues, où le sentiment d’insécurité est en hausse face aux nombreux actes de délinquance, de l’aveu de riverains qui se sont confiés à Métropolitain.
En un mois, à deux reprises en plein jour et une autre fois dans la nuit, la villa de la septuagénaire qui vit seule a été visée par des individus solitaires, dont le même à deux reprises. À chaque fois, la propriétaire était présente quand elle a entendu des bruits suspects : elle a alors surpris des inconnus en train de fouiller les penderies, les tiroirs… laissés en désordre, comme ce fut le cas à trois reprises depuis le début de ce mois de juillet.
Porte de la chambre bloquée
L’un d’eux, qui opérait en plein jour, après s’être introduit par effraction, avait placé un obstacle derrière la porte de la chambre de la septuagénaire. Il a fallu qu’elle la force de tout son poids pour pouvoir finalement l’ouvrir et tomber sur cet intrus. Armée d’un tisonnier pour se défendre, un accessoire lourd et tranchant servant à allumer un feu dans la cheminée, elle en a porté plusieurs coups au suspect, qui a réussi à s’échapper, quittant les lieux à pied, indemne.
La victime a pu donner un signalement précis des auteurs qui sont tous repartis bredouilles, et pour cause : elle ne garde ni argent, ni bijoux, ni objets de valeur faciles à emporter chez elle, depuis un important vol commis il y a une dizaine d’années. Selon nos informations, ces cambrioleurs en quête d’euros et de bijoux pourraient être des toxicomanes addicts du quartier pour pouvoir se payer leur dose quotidienne.
Alarme et caméra
Après la récente intrusion, la septuagénaire a reçu la visite d’un technicien du service de l’Identité judiciaire du commissariat central pour des prélèvements de traces ADN, papillaires et autres indices utilisés pour les besoins de l’enquête, qui est en cours au Service local de police judiciaire, le Slpj.
Pour cette « mamie courage », trop, c’est trop : elle a fait appel à une société privée pour installer un dispositif de prévention contre les intrusions, opérationnel 24 sur 24h. Depuis ce mercredi, en effet, une alarme et une caméra équipent sa villa des Hauts de Massane, un quartier visiblement « pas très verisure » !
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