Posted On 23 juillet 2025

Christophe Ferrari et la majorité métropolitaine (Verts/LFI/PS/PC) ne digèrent pas la transparence dont le FCG Rugby fait preuve. Ils adorent qu’on les adore. Mais l‘aboutissement calamiteux de leur décision de gérer eux-mêmes le Stade des Alpes aboutit au seul résultat qu’ils atteignent si souvent : perdant/perdant. 

Désormais géré en régie directe le bilan financier ne sera connu qu’après les élections de mars 2026 comme l’a dénoncé Alain Carignon, approuvé par Laurent Thoviste au dernier Conseil Métropolitain. Une facture post électorale qui s’ajoutera à toutes les autres. Par contre le surcoût pour le GF38 et le FCG Rugby est immédiat et connu ! Christophe Ferrari le chiffre lui-même à 150 000 € minima pour chacun. 

 


Dans un courrier recommandé du 17 juillet à Patrick Goffi, Président du FCG Rugby, Christophe Ferrari menace et lui demande de retirer « taxe Métro »

« CETTE SOI DISANT TAXE MÉTRO IMAGINAIRE »

Que pouvait faire le FCG devant cette hausse ? La répercuter sur ses supporters, ses sponsors en expliquant son origine. Elle figure donc sur tous les supports sous le nom de « Taxe Métro ». Courroux de Ferrari et de ses amis pour qui « cette soi-disant « Taxe Métro » est purement imaginaire », qui doit être regardée « comme une diffusion de fausses nouvelles au sens de l’article 27 de la loi du 19 juillet 1881 » (!) et en conséquence, « je vous mets donc en demeure de retirer immédiatement cette mention mensongère (…) de l’ensemble de vos supports de communication ».

LA MÉTHODE GRENOBLOISE D’INTIMIDATION ET DE MENACES

La méthode d’intimidation et de menaces des élus Rouge/Verts a pénétré toute la majorité métropolitaine. Désormais le débat a lieu au prétoire, les collectivités bénéficiant des moyens du contribuable pour financer pléthore de cabinets d’avocats et de procédures. La municipalité grenobloise bat les records avec Piolle, Pierre Mériaux (Verts/LFI) et les autres qui poursuivent à tour de bras, sanctionnent sauvagement : 250 000€ de dépenses de procédures par an. Christophe Ferrari, désormais « Place Publique », suit alors qu’il est lui-même victime de cette judiciarisation

C. LEMARIEY (Verts/LFI/PS/PC) A CAMPÉ SUR L’INTRANSIGEANCE

Plutôt que de s’interroger de savoir pourquoi la gestion du Stade des Alpes est si difficile, pourquoi la Métropole a réussit à se mettre deux des trois grands clubs fanions du territoire à dos, pourquoi la Vice-Présidente aux sports Corine Lemariey (majorité Verts/LFI/PS/PC) a campé sur une position intransigeante, refusant d’associer l’opposition au négociations, la majorité menace les clubs.


Me Thomas Bonzy, Avocat du FCG rugby qui renvoie les élus de la majorité à leurs déclarations et Corine Lemariey, Vice-Présidente (Verts/LFI/PC/PS) qui n’a pas rendu service au dossier

UN CHANTAGE À L’INTERDICTION DE JOUER

Au nom du FCG Rugby, son avocat Me Thomas Bonzy s’est probablement fait un plaisir de répondre à Christophe Ferrari qui menace aussi de retirer au FCG la possibilité de jouer au stade des Alpes parce que « le dénigrement de l’autorité publique domaniale par l’occupant constitue un manquement à l’obligation de loyauté qui pèse sur toute partie à un contrat administratif ». Ainsi après avoir sorti le Rugby de Lesdiguières, lui avoir imposé le Stade des Alpes, les élus lui font du chantage à l’interdiction de jouer ! 

Me THOMAS BONZY : « UNE ENTIÈRE TRANSPARENCE SUR LA TARIFICATION »

Me Bonzy ne voit rien de « déshonorant » au mot « taxe » dont les collectivités usent d’ailleurs si souvent. Il rappelle la base : « La démarche du club vise uniquement à une pleine et entière transparence sur la tarification opérée. L’augmentation du coût de la redevance du stade a effectivement obligé le club à revoir sa tarification à la hausse. Si la redevance n’avait pas fait l’objet d’une augmentation, la billetterie n’aurait pas subi cette hausse. » 

« UNE BAISSE SERAIT COMMUNIQUÉE AUSSI »

Précisant : « le FCG souhaite aussi faire entendre aux utilisateurs qu’elle s’engage, dans l’hypothèse d’une baisse de cette redevance d’occupation, à faire baisser le coût des billets. Cette démarche de transparence vise donc aussi à communiquer sur la démarche gagnante / gagnante consistant à dire aux utilisateurs que nous sommes liés économiquement et que dans l’éventualité d’une baisse de la redevance, il serait évidemment communiqué sur une baisse de cette part variable. »

Pour Me Bonzy, « Il n’y a donc aucune information mensongère, bien au contraire. Il s’agit, d’une certaine manière, qu’une tarification ouverte, solidaire, co-construite et responsable. » 


Patrick Goffi, Président du FCG Rugby

« LE CLUB PAIE, DE LOIN, LA REDEVANCE LA PLUS ÉLEVÉE DE FRANCE

Mais l’avocat va plus loin en rappelant le discours de vœux de Christophe Ferrari affirmant vouloir « dynamiser la vie culturelle et sportive ». Les promesses des discours n’engagent que ceux qui les écoutent. « Dynamiser la vie sportive, cela ne peut être une métropole qui fait de son club de rugby le club qui, de loin, paye la redevance la plus élevée de France pour l’occupation d’un stade » précise Thomas Bonzy. 

« C. LEMARIEY S’EST TOUJOURS OPPOSÉE AUX PROPOSITIONS »

S’agissant de Corine Lemariey, la vice-Présidente aux sports qui a succédé à Thierry Semanaz dans les conditions que l’on sait, il ajoute : « La représentante de la collectivité s’est toujours opposée aux propositions formulées soulignant clairement que les clubs allaient payer un prix plus élevé sans quoi cela revenait, pour elle, à le faire supporter aux contribuables. Nous l’avons interpellé sur le fait qu’au final ce surcoût allait peser sur les supporters ce qui revenait donc, indirectement, à la même solution. Ce n’était pour elle, ouvertement, pas un problème ».

C. FERRARI NE DOIT PAS ATTENDRE LA CONSTRUCTION DU SIÈGE…

Au final il suggère à Christophe Ferrari de prendre enfin en mains ce dossier important : « puissiez-vous trouver l’occasion d’une rencontre en votre présence sans attendre la construction de votre nouveau siège pour vous rapprocher… »


Pierre Mériaux, l’adjoint (Verts/LFI) sectaire, recordman des procédures, qui a fait sanctionner les deux policiers municipaux, Christophe Ferrari qui manie la menace judiciaire pour faire taire le débat sur la gestion calamiteuse du Stade des Alpes …

ILS N’ASSUMENT PAS LES CONSÉQUENCES DE LEUR POLITIQUE

Cette fin de mandat sonne très mal pour les élus sortants, empêtrés dans des procédures pour compenser leur incapacité à faire face au débat public sur leurs politiques qu’en réalité ils n’assument pas. Qu’il s’agisse de l’insécurité avec la sanction inouïe de deux policiers municipaux ou de la gestion du Stade des Alpes dont il faut faire payer les surcouts et les mauvais choix de conception. 

LES LUBIES DES ÉLUS ROUGE/VERTS COÛTENT CHER

Paralysée financièrement la majorité métropolitaine ne peut plus faire face. Elle est contrainte de continuer à financer les fautes et les lubies des Rouge/Verts grenoblois pour que l’attelage tienne jusqu’en mars 2026, se privant de toute marge de manœuvre. La construction du siège pharaonique faisant le reste.

LES COURRIERS AUX ÉLECTEURS SUR FONDS PUBLICS N’Y CHANGENT RIEN

Mais terminer en faisant au GF38 – dont la subvention grenobloise est réduite de 150 000€ – et au FCG Rugby les conditions les plus élevées de leur histoire pour pouvoir utiliser le stade des Alpes est la métaphore d’un bilan. Les courriers d’Eric Piolle et Christophe Ferrari aux électeurs, distribués dans les boites aux lettres au frais du contribuable, n’y changeront rien. 

LES SUPPORTERS SOUTIENNENT MASSIVEMENT LE FCG RUGBY

Les milliers de supporters du FCG Rugby – ils n’ont jamais été aussi nombreux à cette date – qui viennent de prendre leur abonnement pour soutenir le club ne s’y trompent pas plus que les autres grenoblois. Ils paient par tous les bouts une gestion calamiteuse autant par les rapports humains détestables que par ses aspects financiers insupportables. Vivement demain.