Quatre mois de prison et puis s’en vont. En novembre dernier,
Pierre Palmade a été condamné à cinq ans de
prison dont deux ans ferme pour blessures involontaires
aggravées après l’accident qu’il a provoqué alors qu’il conduisait
sous drogues en février 2023 en Seine-et-Marne. Le 9 décembre, il
était incarcéré à la prison de Gradignan, en Gironde.
Pierre Palmade : sa demande d’aménagement de peine
acceptée
Dès son arrivée en prison, l’humoriste avait formulé une demande
d’aménagement de peine afin de purger cette
dernière sous bracelet électronique. Les avocats de Pierre Palmade
avaient justifié cette demande en évoquant les différents problèmes
de santé et le suivi médical du comédien. Le 11 mars, Pierre
Palmade avait donc comparu devant le juge d’application des peines
avant que le parquet de Bordeaux ne fasse appel, ce qui aurait pu
bloquer la requête.
Et puis ce mardi, l’AFP a appris auprès du parquet général que
la cour d’appel de Bordeaux avait finalement accepté l’aménagement
de la peine de Pierre Palmade et sa libération
prochaine sous bracelet électronique. Selon des
informations relayées par France Bleu, la chambre de
l’application des peines a confirmé pour l’essentiel la décision
rendue fin mars par le tribunal de l’application des peines mais a
modifié les horaires fixés en première instance.
Pierre Palmade sous bracelet
électronique : une issue inévitable ?
Le 20 novembre dernier, après l’annonce du
verdict, plusieurs anonymes avaient réagi sur les réseaux
sociaux, Alors que certains jugeaient la peine trop faible,
d’autres avaient été étonnés d’apprendre que Pierre Palmade irait
bel et bien
en prison, quand l’alternative du
bracelet électronique est souvent choisie pour les condamnés
influents. Quatre mois plus tard, les vieilles habitudes se
répètent.
Fait notable cependant : si Pierre Palmade purgera la suite de
sa peine sous bracelet électronique, il avait refusé de
faire appel à l’issue de sa condamnation. Selon les
informations de Gilles Verdez à l’époque, le comédien avait estimé
que sa sentence était juste, et il ne souhaitait pas faire revivre
un procès aux victimes.