Par Simon Cherner, Le Figaro Nantes
Publié
le 15 avril 2025 à 15h12,
mis à jour le 15 avril 2025 à 16h41
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Jusqu’au 31 août, le Musée d’arts replace l’abstraction technophile aux sources de l’art numérique. Et expose les pontes de l’art optique.
L’art abstrait met les doigts dans la prise. L’étincelle inattendue provoque des bugs dans la matrice et envoie valser, à la manière du Data.tron de Ryoji Ikeda, une procession de signes blancs sur écrans noirs. Prêtée par Beaubourg au Musée d’arts de Nantes, cette installation multimédia, mise au point en 2007, guette les visiteurs à un angle de l’exposition « Electric Op », inaugurée début avril au centre de la cité des ducs de Bretagne. Conçue avec le Buffalo AKG Art Museum, aux États-Unis, la manifestation déplace sur le terrain de l’abstraction l’éternel dialogue entre les arts et les technologies.
Ce chassé-croisé s’articule autour de 90 œuvres, dont les plus anciennes ont, à partir du milieu du XXe siècle, tourné la page des avant-gardes trop humaines de l’art abstrait. L’époque est à l’essor des machines, des appareils électroniques et particulièrement de la télévision, dont l’expérience inspire les artistes. Un mouvement d’art cinétique – désigné outre-Atlantique sous le nom…
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