ENTRETIEN EXCLUSIF – Alors que l’Europe négocie un accord sur les droits de douane avec Washington, le PDG de LVMH lance un appel pour éviter l’escalade. Il explique sa confiance dans une reprise rapide du marché du luxe.
À l’occasion de la publication des résultats semestriels de LVMH, publiés ce jeudi après la clôture de la Bourse, le PDG du leader mondial du luxe analyse la crise que traverse le secteur depuis plus d’un an. Concerné au premier chef par les droits de douane, il en profite pour donner son avis sur les négociations en cours entre l’Europe et les États-Unis. Et décrypte l’évolution de la situation politique, économique et budgétaire de la France.
LE FIGARO. – LVMH affiche un deuxième trimestre de baisse de ses ventes et un troisième semestre de recul de ses profits, et sa valorisation a reculé d’un tiers en un an. Cela vous inquiète-t-il ?
Bernard ARNAULT. – Je suis très optimiste à moyen terme, même si, à court terme, nous affrontons des vents de face, avec les difficultés conjoncturelles de l’économie mondiale. Nous avons vécu à plusieurs reprises ces situations par le passé. Elles ne devraient pas durer plus que d’habitude, soit un an et demi ou deux ans. Peut-être que l’année prochaine…
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