DÉCRYPTAGE – Berlin doit puiser dans son maigre stock sans garantie de remplacement par l’industrie militaire américaine.
Depuis que Donald Trump a décidé de reprendre les livraisons d’armes à l’Ukraine et en particulier de systèmes de défense antiaérienne Patriot, l’intendance a du mal à suivre. Alors que Berlin se veut à la tête de la coalition occidentale prête à acheter ces équipements aux États-Unis, le ministre allemand de la Défense a montré des signes d’impatience à l’égard de son partenaire américain, sur lequel est censé reposer l’opération. Ainsi, l’Allemagne se retrouve contrainte d’avancer la marchandise à Kiev en attendant que son fournisseur américain, Raytheon, soit en mesure de reconstituer les propres stocks de la Bundeswehr.
« Il y a de l’argent pour les Patriot, il faut maintenant qu’il y ait des Patriot », a déclaré mercredi Boris Pistorius, réclamant pour cela des « garanties fermes » de la part de Washington. « Nous attendons de l’Otan qu’elle se tourne à nouveau vers les États-Unis et fasse clairement comprendre au fabricant des systèmes Patriot que les pays qui livrent ces…
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