RÉCIT – Tandis que le ministre de l’Intérieur dévoilait ce jeudi un nouveau plan de bataille contre les engins de mortier, des unités de choc sont déployées partout en France pour rétablir l’ordre dans les cités.

Alors que la France des sous-préfectures et des villes moyennes vient d’être percutée de plein fouet par une séquence de violences urbaines ayant tour à tour embrasé les nuits de Béziers, Limoges, Nîmes ou encore Charleville-Mézières, Bruno Retailleau repasse à l’offensive avec des mots forts et une posture d’extrême fermeté, affichée comme sa « marque de fabrique ». À l’occasion d’une visite, ce jeudi, au commissariat du 20e arrondissement de Paris, où il a décoré un policier grièvement blessé à la main par un mortier d’artifice, le ministre de l’Intérieur a fustigé cette « arme de prédilection des barbares » qui ont lancé une « guérilla urbaine » contre les forces de l’ordre.

Ulcéré par le drame du policier blessé à la jambe et de l’appartement enflammé à Béziers, puis par celui de cet autre agent qui s’est retrouvé entre la vie et la mort après avoir été touché à la tête dans la Manche, le ministre a tenu son « discours de vérité » : « D’un côté, il y a la France…

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Le Figaro

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