Le grand remake d’En attendant Godot par la ministre de la Culture nous aura tenu en haleine jusqu’à la dernière minute. A deux jours de la fin du Festival d’Avignon, et au surlendemain de l’annonce de son renvoi en correctionnelle pour «recel de bien obtenu avec l’aide d’un abus de confiance», «trafic d’influence passif» et «corruption passive», Rachida Dati a finalement pointé le bout de son nez au pays des cigales. Non, pas dans la cité des Papes stricto sensu, où la CGT avait menacé de ne pas jouer si elle devait s’y rendre, pour protester contre «