DÉCRYPTAGE – Sous pression de la guerre commerciale orchestrée par Donald Trump, New Delhi tourne progressivement le dos au protectionnisme. Le texte acté avec Londres préfigure, en partie, celui avec l’Union européenne.
L’Inde, l’une des économies les plus fermées, tourne progressivement le dos au protectionnisme. Et accélère les négociations commerciales. Jeudi matin, à Londres, le premier ministre indien, Narendra Modi, a paraphé un accord avec son homologue, Keir Starmer. Cet accord avec le Royaume-Uni est le deuxième conclu en Europe en seulement un an, après l’Association européenne de libre-échange (AELE).
L’Inde vise un traité de libre-échange avec l’Union européenne d’ici la fin de l’année. La guerre douanière de Donald Trump a poussé New Delhi, mais aussi Bruxelles, à sortir leurs pourparlers du bourbier. Les discussions, entamées en 2007, restaient paralysées. New Delhi s’active aussi à trouver un compromis avec Washington pour échapper au couperet des droits de douane.
Le traité entre l’Inde et le Royaume-Uni offre un aperçu de ce qui pourrait figurer dans celui avec l’UE. Les Britanniques ont obtenu la suppression ou la baisse des droits de douane sur 90 % des lignes tarifaires couvrant 92 %…
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