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Rédaction Paris

Publié le

14 avr. 2025 à 16h32

Le pont du 8 mai sera-t-il synonyme de cauchemar pour tous ceux qui souhaitent prendre le train ? C’est en tout cas ce que laisse envisager l’appel à la grève lancé par la CGT-Cheminots à compter du 5 mai 2025, a fait savoir l’organisation syndicale majoritaire de la SNCF.

« Agir conjointement par la grève »

« La fédération CGT appelle de nouveau » les contrôleurs comme les conducteurs « à agir conjointement par la grève dès le 5 mai », a-t-elle écrit dans un communiqué. En Île-de-France, des sections ont évoqué ce lundi 14 avril 2025, une « semaine noire » dans la région à partir du 5 mai. Un appel à la grève avait déjà été lancé par SUD-Rail et un important collectif de contrôleurs pour les 7, 9, 10 et 11 mai, en plein pont du 8-Mai.

La CGT demande, pour les contrôleurs, une « revalorisation » de la « prime de travail » ainsi que la revue des « paramètres » des logiciels d’organisation du travail qui provoquent « d’importants désagréments dans le quotidien » des agents.

Pour les conducteurs, le syndicat souhaite la « réouverture des négociations sur la refonte de la prime traction », un « élément de rémunération important chez les conducteurs. »

À ce sujet, des sections franciliennes de la CGT ont précisé souhaiter que cette prime ne soit plus « amputée en cas de maladie » ou « inaptitude » ou que soit versée « une prime de technicité en fonction des trains conduits. »

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La CGT envisage « d’ores et déjà […] une journée d’action nationale tous services dès début juin », ont également rapporté les sections franciliennes.

Le temps est au « dialogue social »

Sollicitée par l’AFP, la direction de SNCF Voyageurs a estimé que « le temps (était) au dialogue social, c’est la seule voie possible », ajoutant que les organisations syndicales avaient été reçues ces derniers jours.

De son côté, le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, confiait sur sur France Inter début avril être « très confiant » dans le fait que le « dialogue social » allait « permettre à tous les Français de voyager en sérénité dans les prochaines semaines ». « On change un peu de contexte, on est maintenant en concurrence […] et on ne peut vraiment pas se permettre une grève », avait-il ajouté.

Avec AFP.

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