Reportage – Venus en nombre à bord de deux trains faisant la liaison Clermont-Paris et Toulouse-Limoges-Paris, élus, usagers et associations demandent des mesures rapides pour améliorer ces lignes ferroviaires qu’ils disent « abandonnées »
C’est une opération inédite, signe d’un ras-le-bol qui devient de plus en plus important. Ce mardi, élus, usagers et associations ont rejoint la capitale pour faire entendre leurs revendications. Répartis dans deux « trains de la colère », ils dénoncent les problèmes récurrents qui concernent la ligne Clermont-Paris et la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse surnommée « POLT ». Les retards importants mais surtout les livraisons décalées des nouvelles rames Oxygène, censées remplacer du matériel parfois vieux de plus de quarante ans, exaspèrent les usagers.
À la gare de Bercy, où le train en provenance de Clermont-Ferrand était attendu pour 12h01, pas de retard cette fois-ci mais une foule de journalistes pour accueillir ce « train de la colère ». À son bord, députés, maires, simples usagers ou chefs d’entreprise de la région, ils sont une bonne centaine à avoir fait le déplacement depuis Clermont, Nevers ou Vichy. « On est là pour dire : attention, on veille et on ne veut pas qu’il y ait du retard sur les livraisons des rames ni sur la livraison de la fin des travaux », explique Frédéric Aguilera, maire Les Républicains de Vichy.
Venu comme son homologue clermontois en train, il déplore une ligne qui handicape toute une région. « Cette problématique de régularité nous pénalise économiquement, c’est une réalité », explique-t-il avant d’ajouter : « On est un petit territoire mais il faut se faire entendre. » Pour Olivier Bianchi, maire PS de Clermont-Ferrand, le constat est p(…)
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