Le service de presse de la «Flottille pour la liberté» estime que les communications avec le Hamdala «ont été brouillées» et que le navire pourrait avoir été «intercepté ou attaqué» au large de l’Égypte.

Le service de presse de la «Flottille pour la liberté», un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens, a indiqué jeudi 24 juillet au soir avoir perdu le contact avec son navire qui transportait de l’aide humanitaire à Gaza. «Nous avons perdu tout contact avec l’équipage du Hamdala», le bateau qui se dirige vers Gaza, a écrit le service de presse sur WhatsApp. «Les communications ont été brouillées et de nombreux drones aperçus dans les environs. Cela pourrait signifier qu’ils ont été interceptés ou attaqués», a ajouté le service de presse.

Selon le site permettant de suivre en temps réel le Hamdala, le bateau se trouvait dans les eaux internationales face à l’Égypte, encore loin de Gaza. Le navire avait quitté il y a une dizaine de jours le port de Syracuse, en Sicile, avec une quinzaine de militants à bord. Cet ancien chalutier norvégien, chargé de matériel médical, de nourriture, d’équipement pour enfants et de médicaments, avait également embarqué deux élues de La France Insoumise (LFI), Gabrielle Cathala et Emma Fourreau.


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Cette initiative intervient environ deux mois après le départ du Madleen, un autre navire parti d’Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien» à Gaza. Le voilier avait alors à son bord 12 militants dont la militante écologiste Greta Thunberg et l’eurodéputée LFI Rima Hassan, qui avait été détenue trois jours après l’interception du navire, à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza.

Israël, dont l’offensive a débuté au lendemain de l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire. Ce blocus a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n’a été que partiellement assoupli.