Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 24 juillet, 1.247e jour du conflit.
Le fait du jour
Cinq personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans des frappes russes en Ukraine, ce jeudi. Deux personnes ont perdu la vie et 14 autres ont été blessées dans la journée à Kostiantynivka, a déclaré Vadym Filachkine, le gouverneur de la région orientale de Donetsk, précisant que « les Russes ont largué quatre bombes sur la ville et l’ont bombardée avec de l’artillerie ». Il a par ailleurs annoncé le début de l’évacuation forcée des familles avec enfants de la cité de Dobropillia et de neuf autres localités situées près du front, où les troupes russes continuent de grignoter du terrain.
Auparavant, dans la nuit, une frappe russe sur un village près d’Izioum (nord-est) a causé la mort d’un couple et de son fils de 36 ans à leur domicile, a fait savoir le parquet de la région de Kharkiv, dans laquelle se trouve la localité. Kharkiv, la capitale régionale, a elle aussi été la cible, jeudi, de bombardements, qui ont fait 42 blessés, selon son maire Igor Terekhov.
La déclaration du jour
« La priorité numéro un est d’organiser la rencontre des dirigeants, des présidents. »
Le nouveau round de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine, mercredi, à Istanbul, n’a pas donné grand-chose dans l’immédiat. Les deux délégations ont constaté « l’éloignement » de leurs positions respectives. Néanmoins, cette rencontre a entrouvert la porte à un futur meeting entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, ce qui n’est toujours pas arrivé depuis le début du conflit. Par ailleurs, la Russie et l’Ukraine sont tout de même parvenus à se mettre d’accord pour un nouvel échange de 1.200 prisonniers de chaque côté.
La tendance du jour
Retour en arrière ou communication de crise ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi proposer un nouveau projet de loi pour assurer « l’indépendance » des structures anticorruption, à la suite du tollé suscité par le vote d’une mesure réduisant leur autonomie. Cette annonce intervient deux jours après le vote par le Parlement d’une nouvelle loi qui a placé le Bureau national anticorruption (Nabu) et le parquet spécialisé anticorruption (SAP) sous l’autorité directe du procureur général, nommé quant à lui par le président.
Le document, immédiatement promulgué par le chef de l’Etat, a provoqué la colère de l’UE, un soutien clé de Kiev face à l’invasion russe, et les premières manifestations d’ampleur depuis le début de la guerre en 2022. Certains analystes ukrainiens ont prévenu que ce texte risquait de bloquer l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, voire potentiellement d’entraîner une réduction de l’aide financière internationale, cruciale pour sa capacité à se défendre.