« Les trois sites nucléaires en Iran ont été complètement détruits et/ou anéantis », a répété tel un mantra Donald Trump sur son réseau Truth Social. Pourtant, plus d’un mois après l’attaque américaine, difficile de faire un état des lieux de l’avancement du programme nucléaire iranien. Selon un rapport militaire cité par NBC, seul l’un des trois sites visés aurait été largement détruit.
« Ce que nous ont montré ces frappes, c’est que le programme nucléaire iranien est plus robuste que les Israéliens et les Américains ne le pensaient. Il est diversifié, en partie clandestin, fondé sur une ressource humaine qu’il n’est pas possible d’éliminer entièrement », précise Benjamin Hautecouverture, maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste de la non-prolifération nucléaire. Mais l’avancée iranienne sur ce domaine reste encore très floue malgré l’exposition du programme après les frappes. « Ce ne sont pas les frappes elles-mêmes qui permettent de juger l’état du programme, dans la mesure où elles n’offrent qu’une appréciation approximative de l’ampleur de la destruction. Il aurait fallu des équipes au sol pour s’en convaincre », appuie le spécialiste….
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