Entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), la relation n’est plus au beau fixe. Elle s’est détériorée après que l’UE a annoncé le lancement d’une procédure d’arbitrage à l’égard des “restrictions commerciales et d’investissements” opérées par l’Algérie contre les entreprises européennes, et plus particulièrement françaises.
L’Algérie, par la voix du ministère des Affaires étrangères [MAE], se dit surprise par la décision européenne. L’Algérie a en effet réagi le jeudi 17 juillet à la décision de l’UE, exprimée publiquement la veille, de lancer une procédure d’arbitrage contre les mesures de “restrictions commerciales et d’investissements”.
Le département d’Ahmed Attaf [le chef de la diplomatie algérienne] a adressé un courrier à la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Mme Kaja Kallas.
Bras de fer procédurier
L’Algérie a déploré, dans la missive du MAE, une décision “hâtive et unilatérale” de l’UE, qui a décidé d’arrêter les consultations, lesquelles étaient en cours, et de déclencher une procédure d’arbitrage. L’Algérie rappelle dans son courrier que “seules deux réunions de consultations ont été tenues sur une courte période de deux mois, et que six des huit contentieux soulevés par