Par

Maxime Pimont

Publié le

24 juil. 2025 à 20h16

Tout le monde, ou presque, connaît la saga Harry Potter. Que ce soit par les livres d’abord, écrits par J.K. Rowling, ou les adaptations au cinéma (de 2001 à 2011) qui ont fait exploser la renommée des sorciers de Poudlard. Mais saviez-vous qu’Hermione Granger avait vécu dans les Yvelines ?

On ne parle bien sûr pas de la sorcière, qui est un personnage de fiction, mais de son interprète, l’Anglaise Emma Watson, née en 1990 à Paris et fille d’un couple d’avocats : l’Anglais Chris Watson et la Franco-Anglaise Jacqueline Luesby. La future Hermione a passé les cinq premières années de sa vie à Maisons-Laffitte.

Deux ans à l’Ermitage

Elle y est même allée à l’école en petite et moyenne section, à l’Ermitage. 78 actu a retrouvé deux anciennes enseignantes de l’établissement. Elles décrivent une enfant très discrète.

« C’était une petite fille anglaise qui ne parlait pas français, mais qui l’apprenait », raconte Marie-Christine Vermont, retraitée aujourd’hui. Elle se souvient parfaitement de cette jeune élève qu’elle a eue en moyenne section.

« Elle était extrêmement timide et réservée, à tel point qu’elle ne pouvait pas aller à la cantine avec tous les élèves. »

Marie-Christine Vermont, maîtresse de maternelle d’Emma Watson

L’enseignante poursuit : « Elle arrivait tous les jours avec son lunch box. Et comme moi j’habitais loin, à Saint-Nom-la-Bretèche, je restais aussi manger. On a donc mangé ensemble dans la salle de classe tous les midis pendant un an. C’était sa maman qui me l’avait demandé. C’était plus réconfortant pour elle. »

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Elle était « très souriante »

Emma Watson, son frère Alexander, né lui en 1992, et ses parents résidaient dans le parc. Ils allaient à l’Église anglicane Holy Trinity, avenue Carnot.

« Ces parents, et sa mère surtout puisque c’est elle avec elle que j’ai échangée principalement, étaient charmants. Sa mère était très gentille, discrète, simple. Elle essayait toujours de s’intégrer dans la vie de la classe », se souvient encore Marie-Christine Vermont, qui a enseigné près de trente ans à l’Ermitage.

Hélène Bas, maîtresse de grande section, confirme. « Je mangeais dans la classe de ma collègue bien-aimée Marie-Christine, avec de temps en temps mon fils Antoine, qui n’aimait pas trop la cantine. La petite Emma Watson était dans sa classe en moyenne section. Elle était très discrète, mais aussi très souriante », se souvient l’enseignante.

« Quand la saga est sortie, je l’ai tout de suite reconnu »

Une rencontre qui a en quelque sorte marqué la famille. « Mon fils était de la même génération et il a été embarqué dans l’univers Harry Potter, d’abord les livres, qu’il a tous dévorés, puis dans les films, donc j’ai suivi en même temps que lui. »

« Quand la saga est sortie, je l’ai tout de suite reconnu. Le même visage d’enfant. Un visage qui m’avait marqué. »

Hélène Bas, enseignante à l’Ermitage

« Une petite fierté »

« C’est quelque part une petite fierté, qu’on raconte de temps en temps, de l’avoir connu jeune, même si mon fils n’a pas vraiment de souvenir précis », sourit Hélène Bas.

En 1995, les parents d’Emma Watson se séparent. Tout le monde rentre alors en Angleterre. Son père retourne à Londres. La future Hermione et son frère suivent leur mère dans le comté d’Oxford. Six ans plus tard, la petite Emma deviendra une star.

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