Le 14, entre le défilé militaire du matin, et le feu d’artifice du soir, la ville désertée de ses habitants est livrée aux touristes. Le centre-ville et son secteur piétonnier ont la primeur des estivants qui y déambulent sous une chaleur orageuse avec un thermomètre qui affiche les 32 degrés à l’ombre. Comme l’an passé, les économies d’énergie mettent le défilé militaire au pas, sans blindés ni avions. Le public qui s’est déplacé avenue des Vosges ce lundi matin est quelque peu déçu, surtout les enfants, par l’absence d’engins motorisés. En soirée, la foule se déplace vers les quais ainsi que devant la cathédrale d’où est tiré le traditionnel feu d’artifice. Quatre artificiers ont œuvré toute la journée sur la plate-forme pour installer les batteries qui envoient leurs gerbes d’étoiles au-dessus de la flèche de Notre-Dame. Plus bref que d’habitude mais toujours aussi beau, le feu d’artifice 1975 a coûté 15 000 F à la communauté.
Depuis la fermeture cette année du camping de la place de…