Un des visages de la pauvreté est le renoncement aux vacances. Quatre Français sur dix ne partent pas en congés de toute l’année, selon le Credoc, et ce chiffre n’a pas baissé depuis les années 1980.

Pour certains, l’arrivée de l’été n’est donc pas une joie : c’est l’angoisse de se retrouver seul, pendant deux mois, dans un quartier vidé d’une partie de ses habitants, où les commerces sont fermés, où les activités manquent et où il fait chaud. « Pour les habitants des quartiers prioritaires, l’été, c’est la mort dans le quartier », estime Sandrine Sanchez, directrice adjointe à la politique de la ville de la Métropole de Lyon.

Cinéma en plein air

Son constat remonte aux lendemains de la crise sanitaire. La collectivité lance alors l’appel à projets « quartiers d’été », qui vise à financer …

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