Pour y arriver, il a fallu prendre deux trains et faire un petit trajet en voiture, partir de Paris à 7 heures de la gare de Bercy pour n’y poser le pied qu’un peu avant midi. Mais peu importe : si le Creux de l’enfer se mérite, sa situation, son architecture, son histoire sont si fortes qu’on oublie instantanément l’effort du trajet pour s’y lover avec délice, visiter son exposition, arpenter les passerelles qui passent au-dessus de la rivière, regarder la roche par les fenêtres embuées d’embruns, s’attarder sur sa terrasse.
« Palimpseste architectural » – comme l’écrit le dessinateur Jochen Gerner dans la brochure créée pour la réouverture du centre d’art –, le bâtiment a connu différentes strates de construction (la plus ancienne remonte à 1476, avec « l’installation d’un premier rouet à émoudre »), plusieurs incendies, plusieurs propriétaires, plusieurs industries.
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