La question divise les pays européens. Au lendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron de le faire en septembre à l’ONU, le gouvernement allemand indique ce vendredi qu’il « n’envisage pas de reconnaître un État palestinien à court terme ».
Berlin « continue de considérer la reconnaissance d’un État palestinien comme l’une des dernières étapes vers la solution à deux États », précise dans un communiqué le gouvernement allemand, rappelant que la sécurité d’Israël « revêt une importance primordiale » pour l’Allemagne.
Israël vent debout contre cette décision
De son côté, le président français avait écrit, ce jeudi dans un courrier adressé au Premier ministre de l’Autorité nationale palestinienne Mahmoud Abbas, que « l’urgence est de concrétiser la seule solution viable pour faire droit aux aspirations légitimes du peuple palestinien, mettre fin au terrorisme et à la violence sous toutes ses formes, et permettre qu’Israël et l’ensemble des pays de la région vivent en paix et en sécurité ».
Cette décision française « récompense la terreur », a fustigé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, alors que le Hamas souligne de son côté une « étape positive ». Une décision « imprudente » servant « la propagande du Hamas », a déclaré pour sa part le secrétaire d’État américain Marco Rubio.
Au total 147 pays reconnaissent, à ce jour, l’État palestinien, dont depuis mai dernier l’Irlande, la Norvège et l’Espagne qui avaient rejoint une dizaine de pays européens. La France devient le premier pays, membre du G7, à faire une telle annonce.
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