« Isolée », le mot revient sans cesse pour qualifier l’Allemagne et sa politique envers Israël. Or cet isolement devrait encore se renforcer avec l’annonce jeudi par le président Emmanuel Macron de vouloir reconnaître en septembre l’État palestinien. Pour l’Allemagne, le sujet est très sensible. Favorable à une solution à deux États, ce pays a déjà dit par le passé vouloir reconnaître un État palestinien, au mieux en cours de négociations de paix, au plus tard à l’issue de telles négociations. Ce vendredi, le porte-parole du chancelier Friedrich Merz, Stefan Kornelius, a réagi en déclarant qu’il n’y aurait « pas de reconnaissance à court terme », et en répétant la ligne habituelle de Berlin.

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