“À part une passion dévorante pour le club de football d’Arsenal et leur poste à la tête du Parti travailliste, Jeremy Corbyn et Keir Starmer n’ont rien en commun.”
C’est ainsi que l’analyste politique de The Independent décrit “l’une des relations les plus tumultueuses au sein des milieux politiques britanniques actuels”, celle entre Jeremy Corbyn, ancien chef de file du Parti travailliste (qu’il a présidé de 2015 à 2020, avant d’en être expulsé dans le sillage de la publication en 2020 d’un rapport relatif aux affaires d’antisémitisme survenues au sein du parti sous sa direction), et Keir Starmer, qui le dirige depuis sa victoire aux législatives de 2024.
Leurs relations, devenues “irréparables”, ne devraient pas s’améliorer de sitôt, prédit le site britannique. De fait, le vétéran de l’aile gauche du Labour, Jeremy Corbyn, a annoncé ce jeudi 24 juillet la formation d’un nouveau parti politique “d’un nouveau genre” pour prôner une “redistribution massive des richesses et du pouvoir” et “affronter ses anciens collègues” dans les urnes.
La nouvelle formation, qui dispose d’un site web, yourparty.uk, mais qui n’a pas encore de nom, sera coprésidée par la députée Zarah Sultana, elle aussi suspendue du Parti travailliste pour avoir voté contre le gouvernement.
Présenté comme “pacif