Pour la gauche, une bonne décision mais pas suffisante. Le phénomène est assez inédit, reconnaissons-le. Avant de partir en vacances, le président Macron s’offre une jolie salve d’encouragements venus de la gauche. Depuis l’annonce la veille du chef de l’Etat, les leaders d’opposition saluent la décision de Macron, mais le poussent à aller plus loin. «Pourquoi en septembre et pas maintenant ? Et l’embargo sur les armes ? Et la rupture de l’accord de coopération ?» demande Jean-Luc Mélenchon, tout en saluant une «victoire morale» de son camp sur le sujet. Manuel Bompard abonde : «Oui, il faut reconnaître immédiatement l’Etat de Palestine. Mais nous voulons un Etat pour les vivants, pas un Etat pour les morts.» Chez les roses et les verts, la tonalité est la même : «Il faut désormais mettre en œuvre tous les moyens pour mettre un terme au génocide et à la famine qui règnent à Gaza, ainsi qu’au nettoyage ethnique en cours en Cisjordanie», réclame Marine Tondelier. Et le patron du PS, Olivier Faure, d’ajouter : «Elle doit être assortie de sanctions tant que durera le génocide en cours.» Par Chez Pol