Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 25 juillet, 1.248e jour du conflit.

Le fait du jour

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré ce vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec Vladimir Poutine avaient « commencé », après des négociations entre délégations mercredi à Istanbul. Le Kremlin, de son côté, a jugé qu’un tel entretien était « peu probable » dans les 30 prochains jours.

L’Ukraine a fait d’une telle rencontre, à laquelle elle souhaiterait voir participer le président américain Donald Trump, un objectif des négociations pour mettre fin à l’invasion russe qui dure depuis plus de trois ans. Vladimir Poutine de son côté a fait savoir qu’il ne serait prêt à cette réunion au sommet que dans une « phase finale » des négociations, jusqu’à présent peu fructueuses.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répété qu’une « réunion au plus haut » ne peut avoir lieu que pour « mettre un point final au règlement » du conflit en Ukraine, qui est dans l’impasse. « Est-il possible de mener à bien un processus aussi complexe en trente jours ? Il est clair que cela semble peu probable », a-t-il ajouté, soulignant que les propositions de paix de Moscou et Kiev restent « diamétralement opposées ».

Le chiffre du jour

1.000. C’est le nombre de drones à déployer quotidiennement qu’a fixé Volodymyr Zelensky, ce vendredi. Sur Telegram, le président ukrainien, lors d’une visite d’un site de production de drones intercepteurs, a expliqué que « les responsables gouvernementaux garantissent la passation des marchés et nous travaillons en permanence avec nos partenaires afin d’éviter tout déficit de financement. », La veille, il avait expliqué que 6 milliards de dollars étaient nécessaires pour assurer le processus complet de fabrication.

La tendance du jour

Pour contourner les sanctions occidentales liées à la guerre en Ukraine, la Russie miserait désormais sur « A7A5 », une cryptomonnaie adossée au rouble, moins surveillée que ses équivalents en dollars. Lancée en février par un oligarque moldave prorusse en fuite et une banque publique russe, A7A5 vise explicitement à fournir un canal de paiement alternatif aux entreprises et aux particuliers russes qui commercent avec l’étranger, explique un rapport de l’ONG britannique Centre for Information Resilience (CIR) publié fin juin.

Il s’agit d’un stablecoin, c’est-à-dire une devise numérique censée répliquer le cours d’une monnaie classique. C’est en l’occurrence le « tout premier stablecoin indexé sur le rouble », explique George Voloshin, de l’Acams, un groupe de lutte contre le blanchiment d’argent. Bien que l’utilisation d’A7A5 reste à ce stade « marginale », le chercheur y voit un « développement majeur », montrant que la Russie « cherche à acquérir une certaine autonomie vis-à-vis des grands acteurs de la crypto ».

Exclusion de la Russie du système international de paiements Swift, gel des avoirs de grandes banques russes, interdiction des investissements étrangers… Les Etats-Unis et leurs alliés ont imposé une série de sanctions depuis l’invasion de la Crimée en 2014, que le belligérant cherche désormais à esquiver.