En ce jour anniversaire de la naissance de la commune, les Mandréens étaient rassemblés samedi sur la place des Résistants, invités par le maire Gilles Vincent, qui tenait à partager un apéritif avec ses administrés. Mais surtout, à honorer de la médaille de la Ville et de bouquets de fleurs quelques habitants et personnalités ayant œuvré et consacré beaucoup de leur temps à l’épanouissement du village.

« Il y a 75 ans, la commune naissait sous des auspices bien différents, a-t-il déclaré, mais avec une ambition toujours présente de nos jours, celle d’offrir à ses habitants un cadre de vie épanouissant, dynamique et solidaire. L’esprit de notre communauté est un esprit de fraternité, de coopération, de résilience. Saint-Mandrier est une commune qui a su garder son âme de village provençal. »

En tête de liste des récipiendaires, le contre-amiral Guillaume Merveilleux du Vignau, commandant du Pôle Écoles Méditerranée, gage d’une cohabitation historique et d’un partage harmonieux du territoire mandréen. Les pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), représentés par le colonel Stéphane Farcy, ont été honorés pour leur engagement et leur professionnalisme face aux incendies qui ont lourdement touché la commune.


Arielle Paindavoine porte la gymnastique volontaire depuis quatre décennies. Photo Ly. F..


Thierry Rault, ancien soldat émérite, marin pêcheur et président
des Pescadous du Creux. Photo Ly. F..


Pierre Grimaldi est à l’origine de la création du syndicat d’aide
aux achats divers (SIVAAD) et du club d’aïkido. Photo Ly. F..

Médailles de la ville pour quelques personnalités locales

Le maire a ensuite remis la médaille de la Ville à quelques personnalités du monde associatif ayant marqué dans la longévité, la persévérance, l’engagement et l’amour porté à leur village. Gilbert Fournier pour le Comité communal feux de forêt (CCFF), Lydia Deval pour La Festive, Marie-France Giovannelli, adjointe au tourisme et aux festivités durant une vingtaine d’années.

Mais aussi Christine Maréchal, employée municipale pendant quarante ans et membre de nombreuses associations mandréennes. Franck Mussou, pour faire briller la joute provençale au-delà du territoire. Marcel Nicolas, écrivain et membre du comité de jumelage avec Procida. Arielle Paindavoine, qui porte la gymnastique volontaire depuis quatre décennies. Puis Thierry Rault, ancien soldat émérite, devenu marin pêcheur et président des Pescadous du Creux. Pour terminer, Jean-Claude Ventre, l’ancien policier et conseiller municipal, aujourd’hui président de l’association folklorique Lou cabanou dou pescadou.

« Il y a 75 ans, notre commune était un petit village modeste. Grâce à l’engagement de tous, des pionniers aux plus jeunes générations, elle s’est développée et s’est dotée de nouvelles infrastructures modernes, d’une vie sociale et culturelle florissante et d’un service public adapté aux besoins de tous. L’histoire de notre presqu’île est, avant tout, l’histoire de personnes investies. Elle est le reflet de notre union collective, de nos rêves partagés et de notre fierté. »