Par
Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 25 juillet 2025 à 19h10
Lecture : 1 min.
Un porte-parole du département d’Etat américain a confirmé qu’une « décision préliminaire » avait été prise concernant la destruction de « certains produits contraceptifs abortifs issus de contrats de l’USAID », l’agence américaine pour le développement international démantelée par l’administration Trump. TPH/SIPA / SIPA
Lire plus tard
Google Actualités
Partager
Bluesky
Copier le lien
Envoyer
S’abonner
Le Planning familial a exhorté ce vendredi 25 juillet l’administration américaine à revenir sur sa décision « insensée » de détruire des contraceptifs féminins d’une valeur de plusieurs millions de dollars stockés en Belgique et qui pourraient être incinérés en France, dénonçant un acte de « coercition reproductive ».
A lire aussi
Vingt ans de bataille pour l’accès à la contraception, il y a 50 ans dans « le Nouvel Obs »
Un porte-parole du département d’Etat américain a confirmé jeudi à l’AFP qu’une « décision préliminaire » avait été prise concernant la destruction de « certains produits contraceptifs abortifs issus de contrats de l’USAID », l’agence américaine pour le développement international démantelée par l’administration Trump.
Selon des informations de presse, les moyens de contraception visés (implants, stérilets), d’une valeur de 9,7 millions de dollars, sont entreposés en Belgique et doivent être incinérés en France.
« Le gaspillage et l’idéologie extrémiste plutôt que les soins »
« Aujourd’hui, des palettes de contraceptifs restent inutilisées dans des entrepôts, notamment à Geel, en Belgique, en attendant d’être détruites. En France, elles seraient déjà programmées pour être incinérées, dans les prochains jours », s’alarme le Planning familial dans une déclaration commune avec la Fédération laïque de centres de planning familial (FLCPF), Belgique Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), France planned parenthood federation of America (PPFA) Sensoa et Belgique Countdown 2030 Europe.
A lire aussi
Entretien
Cécile Thomé, sociologue : « La pilule a surtout libéré les hommes »
« Il s’agit d’un acte intentionnel de coercition reproductive », dénoncent les signataires, déplorant le fait que le gouvernement américain ait « rejeté toutes les offres (…) de rachat ou de redistribution de ces contraceptifs » et ait choisi « le gaspillage et l’idéologie extrémiste plutôt que les soins, les droits humains, la sécurité et la santé ».
« Nous exhortons l’administration américaine à mettre immédiatement fin à cette destruction insensée » et « interpellons l’entreprise française qui serait chargée de détruire ces contraceptifs », ajoutent-ils, l’appelant à refuser cet « accord commercial », les « droits sexuels et reproductifs » n’étant pas « une marchandise comme les autres ».
Depuis le début de la seconde présidence Trump en janvier, l’administration américaine a supprimé toute une série de programmes en faveur de la contraception ou de l’avortement et a coupé toute aide de sa part, directe ou indirecte, à des organisations non gouvernementales étrangères pratiquant ou promouvant activement l’avortement.
Par
Le Nouvel Obs avec AFP