En 2022, un film a marqué la critique autant que les spectateurs. Inspiré d’une histoire vraie, ce polar va bientôt disparaître de Netflix. Il ne vous reste plus que quelques jours pour découvrir ce film français, l’un des meilleurs de ces dernières années.
Cette histoire laisse une marque dans l’esprit des spectateurs. Un écho qui résiste au temps. En 2022, plus de 630 000 personnes étaient allées voir La nuit du 12 au cinéma. Depuis, le film signé Dominik Moll (Harry, un ami qui vous veut du bien) a vécu une belle vie sur Netflix. Mais cela va bientôt s’arrêter. La nuit du 12 quitte la plateforme le 11 août prochain. Si vous n’avez pas encore vu ce qui peut aisément être décrit comme l’un des meilleurs films français de ces dernières années, ne tardez plus. Si vous êtes friand de polar et d’histoire vraie, vous allez adorer La nuit du 12. On y suit Yohan, policier à la PJ de Grenoble. Le soir où il devient officiellement chef du service, le 12 octobre 2016, un meurtre a lieu à Saint-Jean-de-Maurienne. Clara Royer, jeune femme de 21 ans, est brûlée vive alors qu’elle rentre d’une soirée entre copines. Yohan est chargé de l’affaire, qui le hante.
Quelle est l’histoire vraie qui a inspiré La Nuit du 12 ?
La nuit du 12 est inspiré d’un véritable féminicide survenu dans la nuit du 13 au 14 mai 2013 en Seine-et-Marne. Une jeune femme, Maud Maréchal, avait alors été brûlée vive dans une rue à quelques pas de chez elle en rentrant d’une soirée entre amies. Si de nombreux suspects ont été entendus, notamment parmi les hommes que la jeune femme avait fréquentés dans le passé, le meurtrier n’a pas été retrouvé à ce jour. Selon Le Parisien, douze ans après les faits, l’enquête connaît du nouveau. Le dossier a été confié au pôle cold-case du parquet de Nanterre en 2023 et aurait fait l’objet de plusieurs actes d’enquêtes complémentaires ces derniers mois.
Des récompenses en pagaille pour La nuit du 12
La preuve de la qualité du film La nuit du 12 réside peut-être dans le nombre de récompenses qu’il a obtenues. En 2023, il a reçu pas moins de sept César, dont celui du meilleur film et celui du meilleur espoir masculin pour Bastien Bouillon, vu récemment dans Le Comte de Monte-Cristo et Monsieur Aznavour. Bouli Lanners, que l’on a applaudi dans la série Hippocrate ou dans Adieu les cons, avait lui reçu le César du meilleur second rôle.
Article écrit en collaboration avec 6Médias.