• Douze personnes ont été mises en examen, a indiqué, jeudi 24 juillet, la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy.
  • Elles sont poursuivies dans le cadre d’une enquête concernant une série d’actions violentes contre des agents pénitentiaires.

Plus d’une dizaine de personnes poursuivies. Douze individus ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête sur une série d’actions violentes visant des agents pénitentiaires, annonce jeudi 24 juillet la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy. Neuf d’entre eux ont été placés en détention provisoire et trois sous contrôle judiciaire. Ces procédures font suite à plusieurs incendies ou tentatives d’agressions graves survenus, depuis le mois d’avril, aux domiciles ou aux abords des domiciles d’agents pénitentiaires dans le secteur de Nancy, explique-t-elle dans un communiqué, y voyant des « actions violentes visaient à exercer des pressions sur le personnel de la maison d’arrêt de Nancy-Maxéville ». 

Certains commanditaires étaient déjà en prison

Les premiers éléments des investigations ont mis en évidence « les agissements d’une bande structurée » et « plusieurs suspects, âgés de 18 à 26 ans, originaires de la région parisienne ou des départements du Nord et de la Moselle étaient mis en cause pour s’être rendus dans le secteur de Nancy pour commettre des incendies ou des agressions physiques au préjudice d’agents pénitentiaires », rapporte la JIRS. « Une fois sur place, selon les instructions reçues des commanditaires, les exécutants se mettaient en attente en vue d’agresser les agents visés ou commettaient des destructions ou des dégradations par incendie sur les habitations », ajoute-t-elle. À noter que certains commanditaires mis en causes étaient déjà incarcérés. 

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Pour rappel, depuis le 13 avril, de nombreuses attaques contre des établissements pénitentiaires, ou les domiciles d’agents pénitentiaires, ont été commises un peu partout en France. Un groupe revendiquant la « défense des droits des prisonniers français », ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, a, en parallèle, publié des vidéos et des menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

M.G avec AFP