Le dialogue sur le nucléaire iranien est renoué entre Paris, Londres et Berlin d’un côté, et Téhéran, de l’autre. Quatre délégations internationales se sont rencontrées, vendredi 25 juillet 2025, à Istanbul, en Turquie.

Pour Téhéran, cette réunion représentait une occasion pour l’Europe de « corriger » sa position sur le programme nucléaire iranien.

Parallèlement, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s’est dit « encouragé » par le feu vert de Téhéran pour une visite de cet organe des Nations unies « dans les semaines à venir ».

La visite d’une équipe technique de l’AIEA pourrait conduire au retour des inspecteurs de l’ONU en Iran, « éventuellement dans le courant de l’année », a estimé Rafael Grossi.

Téhéran a suspendu, début juillet 2025, toute coopération avec l’Agence, estimant qu’elle avait une part de responsabilité dans le déclenchement des frappes israéliennes et américaines en juin.