DÉCRYPTAGE – Envol du nombre de licenciés, engouement populaire sur la durée, budget alloué aux sports en baisse… L’héritage de Paris 2024 navigue entre avancées très positives et réelles difficultés.

« Quel héritage laisserons-nous à la génération 2024 ? Cette question guide au quotidien notre action. » Dès 2019, soit cinq ans avant que les Jeux olympiques de Paris ne voient le jour, Tony Estanguet insistait, déjà, sur cette notion de transmission et cette volonté que la grand-messe olympique ne constitue pas une magnifique fête sans lendemain. Ou pire encore, qu’elle n’engendre pas un brutal retour sur Terre sitôt le rideau des Paralympiques fermé, le 8 septembre dernier. Trois cent soixante-cinq jours plus tard, selon que l’analyse concerne l’aspect économique ou que le focus ne se porte que sur le monde du sport, la question du fameux héritage demeure délicate à trancher, entre éloges et critiques.

« Globalement, ces Jeux ont été une grande réussite pour notre pays. C’est ce que retiennent les Français. Il y a une vraie fierté par rapport à cela. » Pour la ministre des Sports, Marie Barsacq, un point ne prête pas à discussion : Paris 2024 aura été « une parenthèse…

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Le Figaro

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