Le technicien Français Vincent Etcheto s’est engagé en faveur de l’US Dax pour la saison 2025 / 2026.

Ce-dernier sera le manager sportif de l’USD.

Interrogé via Midi Olympique, Vincent Etcheto a évoqué son image qui est sulfureuse pour certains.

Il explique se foutre de ce que peuvent penser certains observateurs. Extrait:

« J’ai l’image que je mérite, elle a été forgée par des déclarations, des attitudes et souvent, aussi, par des « on-dit ». Je suis serein par rapport à ça. Autant le projet de jeu a évolué, autant j’ai évolué, moi aussi. J’ai 56 ans, j’ai mûri, aussi. J’ai fait des erreurs, je sais ce qui a été dit sur moi. Je ne dis pas que c’est à tort, mais je m’en fiche. Je ferai sûrement encore des erreurs, mais je n’aime pas qu’on m’attribue les erreurs des autres. Ça a souvent été le cas. »

Dans la foulée, Vincent Etcheto raconte la difficulté du métier de manager sportif en Top 14 et en Pro D2. Extrait:

« Je sais que ce milieu est difficile, car il est concurrentiel. La concurrence est parfois faussée. J’insiste là-dessus. Il y a beaucoup de jeunes entraîneurs qui sont juste d’ex-joueurs. Ils n’ont pas fait leurs preuves, passent les diplômes après, n’ont pas travaillé avec les jeunes. Même si je passe pour un vieux con, je m’en fous. Je ne suis pas syndicaliste. Je trouve que ce n’est pas normal. Un chirurgien, il fait quinze ans d’études et il a des responsabilités.

Dans n’importe quelle entreprise, soit tu passes, très tôt, de gros diplômes, soit tu montes les échelons petit à petit. Il n’y a qu’au rugby où on te permet, sans diplôme ni expérience, de donner des leçons à tout le monde en étant un entraîneur de trois jours. C’est comme ça. C’est dur, dans ce métier, de trouver du boulot et, surtout, de montrer sa vraie valeur. Les agents tournent, ils s’en foutent de savoir quel CV ils ont entre les mains. Il y a l’expérience, ça ne s’achète pas. Il faut la vivre. La compétence est très subjective, mais elle existe. Ça, c’est le métier.

Enfin, il y a l’image que l’on donne. J’ai dû payer ça à un moment donné, car l’expérience, je suis sûr que je l’ai. Le savoir-faire, j’en ai. L’image, on ne la maîtrise pas. Ce sont les trois choses qui font un CV. Des fois, l’objectif n’est pas suffisant face au subjectif et aux bruits de couloir. Je sais qu’il y a des entraîneurs qui manigancent beaucoup, qui appellent beaucoup les présidents. Je sais d’où je viens, je sais qui je suis et je sais à qui je dois les choses. »