Il est 10 heures, dimanche 20 juillet, quand, au cœur du bourg, une foule de tous âges se rassemble avec solennité. Elle vient célébrer le pardon annuel de la chapelle Saint-Melaine. C’est au son du biniou que les paroissiens entament la marche. Le musicien précède les reliques de celui qui se distingua pour son élévation spirituelle. Deux jeunes femmes les transportent sur un brancard. Le cortège se prolonge avec les bannières processionnelles, les prêtres (dont le père Romain Guelbe, du diocèse de N’Djaména, au Tchad), les enfants de chœur… Après la traversée du bourg, tous se regroupent dans la petite église.
D’habitude on se retrouve tous sur le terrain qui s’étend le long du lavoir et de la chapelle Saint-Melaine. C’est même là que se déroule la messe. Cette année le temps est trop incertain ! Nous partagerons un repas, bien à l’abri, dans la salle des fêtes », explique Annie Lollivier, présidente de l’association Saint-Melaine.
Les convives ont donc rejoint l’endroit indiqué, où les attendaient de nombreux bénévoles, sans lesquels rien ne pourrait se faire. Aux fourneaux, Manuel Greyo et Franck Ducloyer, qui ont cuisiné 100 kg de moules et 70 kg de frites pour 180 personnes. Sur scène, un chauffeur de salle, Sébastien Ferré, et deux musiciens, Soazig Greyo (accordéon) et Francesco Cordaro (saxo).
« J’espère que le public n’a pas été déçu… Nous n’avons pas pu proposer les jeux habituels de plein air, mais nous avons essayé de distraire tous les participants à cette journée. L’année prochaine, nous reviendrons sur le site habituel. Le temps ne nous jouera pas encore un mauvais tour, j’en suis certaine », conclut Annie Lollivier.